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La réfection de la route réclamée

Le village Thizoughar, situé à quelques kilomètres au Nord de la commune de Bechloul, avait été déserté par ses habitants au milieu des années 90, fuyant l’insécurité et la menace terroriste. Une dizaine d’année après cet exode forcé, plusieurs familles se sont constituées en une association et ont demandé des autorités locales de mettre les moyens nécessaires, pour leur permettre d’y retourner et travailler leurs terres. Néanmoins, rien n’a été fait, déplorent ces villageois. À souligner que depuis que le village a été déserté, le réseau d’électricité, mis en place au début des années 90, a été saboté et les câbles ont été tous volés. Cependant, les habitants se plaignent davantage de l’état du seul chemin qui mène à leur localité, lequel est dégradé. Pour s’y rendre, il faut faire un contournement de plusieurs kilomètres en passant par la RN33. Malgré ces difficultés, les habitants continuent de se rendre à leur village pour labourer notamment leurs champs et cueillir les olives. «Nous demandons une seule chose aux responsable locaux : réhabiliter cette route. C’est le seul chemin par lequel nous accédons au village. Des promesses nous ont été faites par le passé, mais, hélas, aucune n’a été tenue à ce jour», se désole un villageois. À souligner qu’un projet d’une nouvelle route, devant longer la rive nord du barrage Tilesdit, a été annoncé il y a quelques années. Mais là encore, plusieurs habitants de ce village affirment qu’aucune suite n’a été donnée à ce projet. A noter que plusieurs hectares des terres fertiles sont encore labourés dans ce village, d’autant plus que le problème de la ressource hydrique ne se pose plus, vu que ces terres sont situées sur la rive nord du barrage Tilesdit.

Massinissa A.

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