Dans la wilaya de Béjaïa, les candidats aux élections législatives du 4 mai ont, au deuxième jour de l’ouverture officielle de la campagne électorale, opté pour des rencontres de proximité avec des citoyens. Des citoyens, jusqu’à maintenant, peu enclins à assister aux shows électoraux. C’est ainsi que les candidats de neuf listes, sur les 18 en course, sont allés, hier, à la rencontre des citoyens des communes de la wilaya de Béjaïa. Après Kherrata, le candidat tête de liste du RND s’est rendu, hier à Ifri Ouzellaguen, où il a animé un meeting populaire. Faute de moyens, les candidats du PST comptent beaucoup plus sur l’acte militant de leurs supporters pour vulgariser leur projet politique au sein de la population. Dans ce cheminement, quelque 10 000 dépliants, mettant en relief les principaux axes du programme du Parti socialiste des travailleurs, ont été distribués, hier, aux habitants du chef-lieu de wilaya de Béjaïa. Les candidats du parti de Moussa Touati, le FNA, ont, quant à eux, animé un meeting populaire à la salle bleue, jouxtant le siège de la wilaya de Béjaïa. Alors que les candidats du MEN ont fait le déplacement dans la commune d’Adekar, ceux du RCD ont préféré la commune de Boukhelifa, à une dizaine de kilomètres à l’Est du chef-lieu de wilaya, pour rencontrer les citoyens de la région. Fidèles à leurs fiefs, les candidats des deux partis islamistes en course dans cette élection, El-Feth et le MSP, ont animé des meetings, respectivement à Melbou et Draâ El-Gaïd. Brahim Bennadji, tête de liste de «Initiative citoyenne», a, de son coté, préféré rester dans son pré-carré, à savoir sa région natale, Ath Waghlis. Le député sortant et tête de liste du Front El-Moustakbel, Khaled Tazaghart, est allé à la rencontre des citoyens des communes de Souk El-Tenine, Melbou et Darguina. Les autres candidats n’ont pas fait, hier, de campagne, préférant sûrement attendre une forte adhésion de la population, pour entrer de plain-pied dans la campagne.
D. S.