Le sachet noir en plastique toujours d'usage

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Le sachet noir en plastiquer, qui a défrayé la chronique par le passé à cause de ses risques avérés sur la santé des consommateurs, semble revenir en force, ces derniers temps, dans la vallée de la Soummam. En effet, nonobstant sa toxicité « révélée » par les chercheurs, étant donné qu’il est fabriqué avec des matières chimiques et des déchets recyclés, le sachet noir en plastique demeure toujours d’usage dans les différentes transactions commerciales, dans cette région et dans d’autres. Ainsi, à la Vallée de la Soummam, chez les épiciers, les bouchers, les marchands des fruits et légumes et d’autres produits alimentaires, le sachet en plastique noir est quasiment omniprésent. Bien au contraire, il est utilisé et perçu comme étant pratique en dépit de toutes les sonnettes d’alarme émises par le passé concernant sa haute toxicité. Même chez certains boulangers, pour l’illustration, le pain est mis dans ces sacs et remis aux clients. Le hic, il arrive parfois que le pain soit mis dans un sachet en plastique, dès sa sortie du four. Beaucoup de consommateurs ne savent pas la chaleur du pain provoque une réaction chimique invisible à l’œil nu à l’intérieur du sachet, où des composés hautement toxiques et dangereux pour la santé, comme les phtalates et les Bisphénols A, se collent au pain. Ainsi, ce pain « oint » de matières chimiques cancérigènes est consommé sans que le client ne soit conscient de sa haute dangerosité. A la longue, les maladies graves, comme le cancer, apparaissent, mettent en garde les spécialistes. Les plus avertis ne comprennent pas cet état de fait, où par le passé les pouvoirs publics avaient eu l’intention d’interdire l’usage des sachets en plastique, surtout ceux de couleur noire. Cependant, cette volonté n’a pas été suivie d’actes concrets sur le terrain. Ce qui a laissé le champ libre aux fabricants de ce produit, tolérés par on ne sait quelle incurie. Il n’y a pas longtemps de cela, les pouvoirs publics avaient fait la promotion, mais malheureusement de courte durée, du couffin artisanal, fabriqué avec des matières premières naturelles (fibres végétales du palmier, jonc,…). Malheureusement, le projet est tombé à l’eau, alors que les fabricants de couffins artisanaux, entre autres, qui exercent encore ce métier dans certaines contrées, attendaient que l’on fasse appel à eux, pour fabriquer ce récipient bio et sans aucun danger pour le consommateur. «Cette option s’avère être une solution optimale pour en finir avec le sachet en plastique, car d’une part elle permet aux consommateurs de mettre leurs courses dans ces couffins inoffensifs pour leur santé et d’autres part, elle permettrait de booster l’activité artisanale qui est en voie de disparition», estime un habitant de la région.

Syphax Y.

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