A la tête de l’USM Béjaïa, depuis sa création l’an dernier, le coach Yazid Azzi est en train d’accomplir du bon travail au sein de ce club qui, après avoir raté d’un cheveu l’accession la saison écoulée est en passe de rééditer le même parcours cette saison, sinon mieux.
La Dépêche de Kabylie : Sachant que votre objectif du début de saison était l’accession en Régionale III, vous attendez-vous donc à réaliser ce parcours avec trois points d’avance sur le second avec un match en moins ?Y. Azzi : Sincèrement oui, car on avait pris cette fois nos dispositions à l’avance, nous avons fait un bon recrutement, ceci en plus d’une bonne prestation d’avant-saison. A présent, notre parcours plaide pour nous avec la meilleure attaque (27 buts) du groupe et une défense en deuxième position, derrière l’ES Timezrit. Ce qui importe le plus, c’est cette solidarité formidable entre les joueurs qui forment un groupe scindé et homogène et ce, malgré le peu de moyens dont dispose notre club. Justement, en parlant de moyens, je pense que les pouvoirs publics doivent se pencher un peu plus sur ces clubs dit “petits” pour leur venir en aide, car leur situation est suffocante. Ainsi, il suffit de voir l’exemple de pas mal de clubs ayant disparu jusque-là et pour cela, nous ne citerons que le cas de la JS Taourirt Ighil, cette saison.
Peut-on dire que cette saison vous êtes bien partis pour accéder ?Ah oui ! Comme je vous l’ai dit tout à l’heure nous avons déjà pris nos dispositions mais attention, ce n’est pas pour autant qu’il faut crier victoire car, notre chemin est encore parsemé d’embûches. Alors la vigilance est de mise. Il ne faut pas perdre de vue aussi que même l’ES Timezrit et le WR B Ouzellaguen peuvent, eux aussi, prétendre, à quelque chose.
Quelque chose à ajouter pour terminer ?Je tiens tout d’abord à féliciter mes joueurs, les dirigeants et tous ceux qui nous ont aidés de près ou de loin à atteindre notre objectif à l’issue de cette phase aller. J’espère enfin qu’on fera encore mieux lors de cette phase retour. Merci enfin à votre journal qui nous suit de près.
Propos recueillis par B. Ouari