«Notre partenariat se renforce»

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«Le partenariat entre nos deux pays ne cesse de se renforcer, d'autant que l'Algérie applique maintenant une stratégie de développement hors hydrocarbures».

Cette déclaration a été faite par l’ambassadeur d’Italie, son excellence Pasquale Ferrara, lors d’un point de presse qu’il a tenu, hier mardi, au siège de l’entreprise de froid INALCA de Corso. Il ajoutera que le wali Madani Fouatih lui avait fait part, dans la matinée, de sa vision de développement de la wilaya, en exploitant rationnellement ses potentialités agricoles, halieutiques et touristiques.

«Cela garantira une plus value économique au profit de l’Algérie, dont mon pays reste l’un des principaux partenaires commerciaux», a-t-il tenu à souligner. L’ambassadeur italien s’est dit satisfait des résultats enregistrés par l’entreprise INALCA, dont la gestion a été confiée, il y a une année, à un gérant italien.

Craignant la liquidation de cette ex-entité économique étatique, le collectif des travailleurs a recouru au partenariat avec une société italienne de conservation et de transformation du même produit. Et bien qu’elle détienne 70% des bénéfices, celle-ci a pu en quelques mois relancer la production et conserver la totalité des postes d’emploi, au nombre d’une centaine, avec la perspective d’en créer 26 autres à très court terme.

Le progrès de cette entreprise est perceptible, d’autant qu’elle s’est engagée à contribuer au lancement d’une infrastructure similaire à Larbâa, près de Blida. Son excellence Pasquale Ferrara notera que la société-mère, établie en Italie et ayant des relations avec une soixantaine de pays, assure actuellement, au total, 13 000 postes d’emploi.

Lors du débat, l’ambassadeur italien a rappelé le lien «très fort» de son pays avec la SONATRACH, depuis le début des années soixante. «Et aujourd’hui, la conjoncture internationale nous dicte de diversifier nos relations économiques», expliquera-t-il, en précisant que l’Italie affiche sa disponibilité à établir en Algérie des conventions de partenariat dans le domaine de la construction des tracteurs, dans le cadre d’une politique de développement intensif de l’agriculture.

«Il n’y a pas que l’industrie automobile», a-t-il insinué, en réponse à un journaliste qui lui rappelait l’ancien projet « Fatia », avorté à la fin des années quatre-vingts, du côté de Tiaret.

Salim Haddou

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