Les usagers des transports en commun de la commune de Bordj Khris, sise à une cinquantaine de kilomètres au Sud du chef-lieu de wilaya de Bouira, déplorent l’absence «totale» d’abribus dans les arrêts et stations de fourgons.
En effet, la plupart des arrêts, mêmes ceux du centre-ville, ne disposent pas de cette commodité, constate-on de visu. Tout au long de la rue traversant le chef-lieu communal, aucun abribus, digne de ce nom, n’a été installé.
En outre, les arrêts de bus existants ne sont reconnaissables que grâce à l’affluence des voyageurs qui s’amassent au même endroit, vue l’absence totale de panneaux indicatif. Les autobus et autres fourgons stationnent à tout-va, un peu partout et aucun ordre n’est mis en place dans les stations qui leur sont réservées.
Par conséquent, les usagers des transports urbains sont contraints de faire face à une chaleur de plomb, en été et aux intempéries pendant la période hivernale. À cette situation s’ajoute un autre problème qui n’est autre que le manque de régularité dans les transports.
Ainsi, les chauffeurs de fourgons et autres bus desservant les différentes localités contigües, dont Ben Daoud, Beni Imane et la commune de Mesdour, deviennent de plus en plus rares, et les moyens de transport sont presque introuvables surtout durant le week-end, et en particulier les vendredis, déplorent les voyageurs.
Selon les habitants, «les responsables de la régie communale chargés de la gestion du transport, n’avancent des promesses qu’ils honorent rarement». De nos jours, la température printanière frôle déjà les 24° et, en plus de l’absence d’abribus, le citoyen ne trouve aucune commodité dans les stations de fourgons.
A noter que dans la commune d’El-Esnam, 13Km au Sud-est de Bouira, où le problème d’absence de cette commodité se pose également, les autorités municipales ont confié «qu’un projet d’aménagement d’abribus a été déjà inscrit, lequel devrait être lancé avant la fin du printemps».
Aziz C.
