“Décès de 184 jeunes âgés de 18 à 29 ans dans des accidents”

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L’hécatombe routière continue d’endeuiller des familles et les chiffres qui en ressortent interpellent.

Le Directeur général du Centre national de prévention et de sécurité routière (CNPSR), M. Ahmed Naït El Hocine, a souligné que «pas moins de 184 jeunes conducteurs, âgés de 18 à 29 ans qui sont décédés, sont impliqués dans 1 352 accidents routiers, impliquant les mêmes catégories d’âge, durant les deux premiers mois de l’année 2017».

S’exprimant sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale, M. Nait El Hocine a fait savoir que «parmi ces derniers, 49% sont détenteurs d’un permis de conduire de moins de cinq années d’âge et que 25,84% des automobilistes impliqués dans des accidents routiers, durant la même période, possèdent un permis de moins de 2 années d’âge.»

En raison de l’augmentation «alarmante» du nombre des accidents de la route, M. Naït El Hocine annonce que «la loi sur la circulation routière prévoit de revoir le dispositif de formation des conducteurs tout comme celui des examens du permis de conduire.» Il affirme dans ce cadre que ces dernières questions relèveront, désormais, des prérogatives de la délégation nationale de sécurité routière.

Pour ce qui est des bilans relatifs aux accidents de la route et aux victimes, l’invité annonce qu’ils seront, désormais, centralisés au niveau d’un seul outil de collecte de données et non plus, comme il se fait jusqu’ici par le biais des services de police, de la gendarmerie nationale et de la Protection civile.

S’agissant en outre, de l’ensemble des aspects liés à la prévention routière et de lutte contre les accidents de la route, l’intervenant de la radio algérienne affirme qu’il sera désormais géré par la délégation nationale de la sécurité routière : «C’est cette délégation qui gérera l’ensemble des aspects liés, de près ou de loin, à la prévention et à la lutte contre les sinistres routiers», a affirmé M. Ahmed Naït El Hocine.

L’une des missions de la délégation en question, explique la même source, c’est de piloter le système de permis à point. Selon lui, la délégation nationale de sécurité routière aura à la charge également de gérer le fichier nationale des permis de conduire, celui des infractions tout comme des immatriculations automobiles.

L. O. CH.

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