Le problème de l'enlèvement des ordures ménagères se pose avec acuité dans la commune d'Aït R'zine, située à 85 kms au Sud-ouest de Béjaïa.
Il y a lieu de signaler que, jusqu’à présent, la municipalité ne dispose pas encore d’une décharge contrôlée, à même de débarrasser les immondices qui s’entassent, chaque jour, à des endroits précis de la localité, formant des dépotoirs sauvages et repoussants.
Des ponts noirs à l’image de celui qui est situé à proximité de la station de fourgons qui desservent les villages de Tighilt-Bouchekfa, Tizi Alouane, Aourir-J’dida et bien d’autres villages, où des monticules de déchets de tous genres s’y entassent dans un décor chaotique.
Le hic, c’est que ce dépotoir se trouve étalé sur l’accotement d’un chemin très fréquenté par les automobilistes et les piétons, en débordant parfois sur la chaussée.
Chaque matin, les éboueurs municipaux ramassent les ordures de ce dépotoir, mais au fil de la journée, celles-ci reviennent à nouveau pour former des amoncellements, d’où se dégagent des odeurs fétides.
« La collecte des ordures ménagères demeure toujours un énorme problème auquel est confrontée notre localité. L’inexistence d’une déchetterie au niveau de la commune pose aussi un sérieux problème de salubrité publique », constate amèrement un habitant de Guendouz, chef-lieu communal d’Aït R’zine.
« Aucune solution n’a été trouvée à cette situation chaotique qui perdure depuis des années », tempête un autre habitant de la même localité. En tout état de cause, tout le monde s’accorde à dire, ici à Aït R’zine, que « seule une décharge contrôlée implantée sur le sol de la localité pourrait régler ce problème définitivement ». Néanmoins, l’APC n’a pas trouvé un site éloigné des habitations capable d’abriter cette décharge.
Syphax Y.