l Sur les quelques 360 aides à l’autoconstruction dont a bénéficié la commune de Maâtkas, seules 142 décisions individuelles sont arrivées au niveau de la municipalité, en attendant le reste de cet ambitieux programme social, rentrant dans le cadre du Plan quinquennal de développement (2005/2009). Cependant, jusque-là, beaucoup s’interrogent toujours sur les modalités d’application de cette assistance financière étatique, n’ayant pas vraiment compris (ou admis) que désormais l’aide scindée en différentes tranches, ne sera accordée qu’après réalisation des travaux à hauteur respectivement de 20%, 60% ou 100%, et ce, nonobstant les efforts de communication et de vulgarisation fournis par le SLEP, les élus et les techniciens de la daïra. En effet, l’autoconstruction est actuellement l’option privilégiée dans le cadre des logements sociaux, dans ces communes de Kabylie où le foncier public n’existe quasiment pas, pour l’implantation de logements sociaux (OPGI). Cap donc sur la consommation de ces 360 aides à l’habitat rural, pour peu qu’on lève toutes les contraintes liées à l’homonymat, par exemple, et sensibiliser aux désistements, les bénéficiaires des indemnisations octroyées dans le cadre du séisme de 2003, qui devraient être plutôt avalisées pour la réalisation de nouvelles constructions, qui répondraient aux normes parasismiques. Car conforter des maisons en terre battue dans le cadre de ces indemnisations ne régleraient rien, dès lors que ces vieilles constructions pourraient “récidiver” au moindre tremblement de terre.
Idir Lounès
