Tiab réclame une enquête

Partager

Les soupçons ont toujours pesé sur de supposés arrangements entre des équipes à chaque fin de saison, dans les différents championnats algériens.

Sauf que les preuves n’ont jamais suivies. Tous le monde en parle, mais point de preuves pour prendre les décisions qui s’imposent, encore moins d’enquêtes diligentées par les structures censées veiller sur l’éthique sportive. Cette année sera-t-elle la bonne avec ce qui vient de se produire à Oran et à Chlef ? En attendant d’y voir plus clair dans ces affaires qui semblent affecter sérieusement la course à l’accession dans cette division de Ligue 2, les choses semblent toutefois s’accélérer, cette semaine, après notamment la déclaration, avant-hier, du président de l’ASM Oran. Ce dernier accuse ni plus ni moins quatre joueurs de sa propre équipe d’avoir levé le pied contre l’US Biskra, samedi dernier, pour le compte de la 28e journée du championnat. La formation des Zibans (3e, 45 points) est parvenue, en effet, à inscrire trois buts en l’espace de… trois minutes seulement, alors que les Oranais n’ont toujours pas assuré leur maintien en Ligue 2 Mobilis. Cela dit, cette sortie du boss Oranais est venue surtout conforter la famille sportive de la JSMB dans ses soupçons de trucage dudit match avec celui ayant opposé l’ASO Chlef à l’USM Blida (1 – 4). C’est dans cette optique justement que le boss de la JSMB, Boualem Tiab, qui a déjà saisi les hautes instances du football national pour dénoncer ces pratiques n’honorant guère l’éthique sportive, invite à nouveau les présidents de la FAF et de la LFP pour ouvrir une enquête approfondie pour faire la lumière sur ce qui s’est passé à Oran et Chlef. Affaire à suivre. Par ailleurs, les camarades de Fouad Ghanem qui ont bénéficié de deux jours de repos au lendemain de leur victoire sur le MCEE (2 – 1), avaient rendez-vous hier après-midi pour entamer les préparatifs du match de la 29e journée, en déplacement, contre le Paradou AC. Cette rencontre est prévue samedi prochain au stade de Dar El Beida.

B Ouari.

Partager