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Hommage, vendredi prochain, à Mohamed Haroun

Les festivités de commémoration du double anniversaire du Printemps berbère 1980 et du Printemps noir 2001 se poursuivent dans la vallée de la Soummam. Ainsi, c’est la lutte pour l’identité amazighe, menée par plusieurs générations, qui est honorée tout en gardant le cap pour la continuité du combat et l’aboutissement final de la revendication identitaire et culturelle. S’inscrivant dans cette même dynamique, le Collectif culturel et scientifique CCS Ithrane du village Iguer Ali, relevant de la commune de Feraoun, n’est pas resté en marge de ces événements historiques qui ont marqué la Kabylie en particulier. Néanmoins, loin de verser dans le folklorique, les membres de ce collectif ont préféré rendre hommage à l’un des militants de la première heure de la cause amazighe, Mohamed Haroun en l’occurrence, natif du village perché de Tifrit dans la commune d’Akbou. Ainsi donc, l’itinéraire, la vie et le combat de cet homme de lutte pour l’identité amazighe et les libertés seront revisités, lors de l’hommage qui sera rendu à cet homme qui s’est sacrifié corps et âme pour sa langue et sa culture. L’hommage aura lieu durant toute la journée de vendredi prochain, à la maison de jeunes du village d’Iguer Ali, où tout un programme a été tracé à l’occasion. Le coup d’envoi des festivités sera donné à 9 heures avec des expositions de livres, d’articles de presse, de manuscrits, de photos,… sous le thème évocateur : « La lutte identitaire amazighe, un combat inachevé ». Dans l’après-midi de la même journée, de 16h à 18h, une conférence-débat qui s’articulera autour du témoignage de Lahcen Cherifi, l’un des codétenus de Mohamed Haroun durant son incarcération qui lui a été fatale, sera animée. Dans la soirée, à partir de 20h, un gala-artistique sera organisé par la vedette de la chanson engagée Ali Ideflawen.

S. Y.

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