Site icon La Dépêche de Kabylie

Les travaux avancent bien

Les travaux de construction d’un deuxième pont au niveau de l’échangeur d’Amalou, permettant l’entrée à la pénétrante, vont bon train. Le pont déjà existant réalisé vers la fin des années 70 s’avère étroit et le croisement de deux camions semi remorques se fait difficilement. C’est cela d’ailleurs qui a amené la réalisation de ce deuxième pont dont la pose de la première pierre pour ce projet a été effectuée par le Ministre des travaux publics lors de son passage dans la région pour l’ouverture à la circulation du tronçon de la pénétrante allant de l’échangeur d’Amalou à celui d’Ahnif situé à l’entrée de l’autoroute Est /Ouest. Il n’y a pas que ce deuxième pont qui sera réalisé puisque dans le projet figure aussi la réalisation, sur une distance d’environ un kilomètre, d’un dédoublement de la voie qui relie l’échangeur d’Amalou au carrefour de la RN 26. Ledit carrefour a été aménagé il y a de cela six mois pour bien orienter les automobilistes. Ce tronçon du CW 14 qui traverse la zone d’activité de Taharacht réalisé durant l’aire coloniale est très étroit. En plus, la chaussée est bordée des deux côtés par des peupliers et ne compte pas d’accotements adéquats pour les piétons qui sont pour la majorité des travailleurs des unités de production de la zone d’activité. Ce tronçon est dangereux pour la circulation du fait qu’il soit fréquenté par des chiens errants qui traversent la chaussée et provoquent toujours des accidents mortels. Combien de fois, un conducteur roulant à grande vitesse heurte un arbre en voulant éviter ces canidés. Les accidents sur ce tronçon de la mort appelé d’ailleurs «le mouroir», sont fréquents. Actuellement, la plupart des automobilistes sortant ou entrant à la pénétrante empruntent ce tronçon, quand des embouteillages ne se forment pas, roulent prudemment. Ceux qui connaissent bien la région empruntent l’autre tronçon du CW141en prenant par le village Biziou, et traversent la ville de Seddouk pour ensuite rejoindre la RN 26 à Takriètz et continuer vers Béjaia. Cela leur évite les bouchons qui se forment à la zone d’activité de Taharacht et le tronçon de la RN 26 traversant la ville d’Ighzer Amokrane.

L. Beddar

Quitter la version mobile