Une nouvelle fresque pour les cinq colonels

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Inaugurée le premier novembre 2014, la fresque réalisée par les jeunes artistes de l’école régionale des Beaux-arts d’Azazga sur le mur de l’enceinte du lycée Hamdani Saïd, juste en face du tribunal, aux effigies des cinq colonels de l’ex-commune mixte de Draa-El-Mizan, à savoir, Krim Belkacem, Amar Ouamrane, Ali Mellah dit «Si Chérif », Mohamed Zamoum dit «Si Salah» et Slimane Dehilès n’a pas cessé de se dégrader au fil du temps d’autant plus qu’aucune protection n’avait été réalisée pour la sauvegarder notamment des effets climatiques. Aussi, devant l’état lamentable que présente les portraits des valeureux chefs historiques de la révolution et devant le mécontentement général, il a été décidé de la remplacer par une autre avec des matériaux adéquats à savoir avec de la faïence. Ainsi, dans la matinée de ce mercredi, les ouvriers de l’entreprise détentrice du projet ont entamé les travaux. «Avant tout, c’est un honneur pour nous que d’avoir été désignés pour la réalisation de cette fresque dédiée à ces cinq colonels. Nous ferons de notre mieux non seulement pour que notre travail soit fait de la meilleure façon mais surtout pour honorer leur mémoire », nous déclare l’entrepreneur tout en installant l’échafaudage. Par ailleurs, notre interlocuteur a tenu à nous expliquer que le travail va débuter d’abord par la remise en l’état du mur. Il s’agit de le repeindre tout en blanc en effaçant les premiers tableaux déjà en état de dégradation avancé puis de procéder à l’aménagement de la petite esplanade avant de placer les fresques avec les différents portraits des cinq colonels. En outre, les premiers passants n’ont pas hésité également à interroger les ouvriers bien que certains sachent pertinemment, depuis déjà plusieurs mois, que cette stèle est appelée à connaître une nouvelle réhabilitation et un nouvel aménagement. «C’est vrai qu’au début, c’était vraiment beau mais au fil du temps, la pluie, le soleil, le vent et tout ce qui s’ensuit ont vite fini de dénaturer les portraits», confient plusieurs citoyens.

Essaid Mouas

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