Les travailleurs de l’électricité et du gaz ont décidé de sortir dans la rue. N’ayant reçu «aucune suite favorable à sa plateforme de revendications après la tenue de différents mouvements de protestation, le syndicat national des travailleurs de l’électricité et du Gaz (SNATEG) menace d’observer un rassemblement le 1er mai, dans la wilaya d’Oran. En effet, le conseil national du SNATEG appelle les travailleuses et les travailleurs du groupe Sonelgaz à rejoindre en force le rassemblement national, qui aura lieu à Oran le 1er mai prochain, initié par la Confédération générale des travailleurs en Algérie (CGATA). Les travailleurs de l’électricité et du gaz veulent à travers cette action de contestation lutter pour leur dignité et les libertés individuelles afin «d’améliorer les conditions de vie des travailleurs qui sont devenus complexes». Dans un communiqué rendu publique, le SNATEG appelle les travailleurs du groupe Sonelgaz à célébrer cet événement mondial « pour exiger le droit à la liberté syndicale au sein du groupe Sonelgaz et l’augmentation des salaires conséquents au pouvoir d’achat ». «Notre force est dans notre union et notre solidarité avec tous les secteurs pour contrecarrer les complots et les manœuvres qui vont à l’encontre des travailleurs algériens», lit-on dans le même document. Le SNATEG affilié au syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap) a réitéré son appel aux pouvoirs publics pour ouvrir les portes du dialogue afin de trouver un terrain d’entente au sujet de leurs préoccupations. Il y a lieu de rappeler en outre que cette catégorie de travailleurs lutte depuis plusieurs mois pour faire valoir sa plateforme de revendications. Cette dernière tourne autour du «respect des libertés syndicales, l’augmentation des salaires à hauteur de 50%, la promotion automatique après 3 ans de travail ainsi que la fixation des primes de risques pour les travailleurs exécutifs et les agents de sécurité et des primes d’encouragement pour tous les travailleurs sans distinction». Aussi, le Snateg insiste sur le fait «de consacrer les heures d’allaitement pour les femmes juste à partir du moment où elles rentrent de leur congé de maternité».
L. O. CH
