Les neuf écoles privées de la wilaya de Tizi-Ouzou frappées du sceau de la fermeture sur instructions du ministère de l’Education nationale, depuis le 20 février dernier, pourront reprendre les cours dès le 13 mars prochainC’est ce que nous avons appris, hier en fin de journée, de la directrice de l’école «Assalas», sise à la ville des Genets. Celle-ci affirme, par ailleurs, qu’elle a reçu, avant-hier, l’autorisation d’activité qui lui a été transmise par fax du ministère de tutelle. Les responsables des neuf établissements privés de l’éducation implantés à Tizi Ouzou seront aujourd’hui au ministère de l’Education pour y retirer leurs autorisations d’activité restées pendantes durant 7 mois.La décision de fermeture de ces écoles rendue effective depuis le 25 février dernier a suscité un élan de contestation de la part des gérants de ces établissements soutenus par les parents d’élèves qui y sont scolarisés. Ces derniers, outrés par la mise en application des menaces de fermeture proférées depuis 2003 par le département de Benbouzid, à quelques jours des examens du second trimestre, ont refusé catégoriquement la proposition du ministre de faire scolariser les élèves de ces écoles privées dans des établissements publics. La polémique très médiatisée a fait réagir le chef du gouvernement qui a interpellé son ministre de l’Education sur le sujet. Celui-ci avait, dès lors, ouvert des rounds de dialogue avec les responsables de ces écoles en présence des délégués de parents d’élèves qui ont mis toute la pression pour obtenir une forme de sursis. Mardi dernier, une délégation composée de ces derniers a été reçue par le chef de cabinet de Benbouzid, qui leur a promis l’imminente signature des agréments. Une mesure prise pour les écoles ayant déposé leurs dossiers de conformité en juillet 2005 et qui sont restés pendants dans les tiroirs du ministère, affirme le directeur d’une de ces écoles implantées à Tizi Ouzou. Contacté pour connaître la réaction des parents d’élèves, le Dr Ziri Abbas nous dira que «c’est la victoire des enfants qui ont été privés de leurs cours pendant deux semaines». Notre interlocuteur a exprimé par ailleurs son soulagement suite au dénouement de cette affaire qui n’avait pas lieu d’être au milieu de l’année scolaire. Les responsables des neuf établissements privés, concernés par cette nouvelle mesure, dont une se situant à Azazga, devront tenir une réunion de concertation après la rencontre d’aujourd’hui au ministère de tutelle pour arrêter, d’un commun accord, la reprise des cours qui devra intervenir le lundi 13 mars prochain.
M.A.T