«Projet d’un marché couvert»

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Le chef-lieu de la commune de Béni Maouche, dans la wilaya de Béjaïa, sera doté incessamment d’un marché couvet qui viendra renforcer les infrastructures déjà existantes.

Ce marché couvert sera mitoyen de la gare routière, des locaux professionnels pour jeunes, de la bibliothèque communale et du siège de l’assemblée populaire communale.

Faute d’assiette foncière communale – un problème majeur qui se pose d’ailleurs avec acuité dans cette commune reculée et enclavée – l’APC s’est rabattue sur le terrain vague où se tient chaque mardi le marché hebdomadaire, pour le démembrer en réduisant sa surface en dégageant deux espaces.

L’un pour l’implantation d’une gare routière, qui a été mise en service il y a deux mois, et l’autre pour la création de ce marché couvert. Le reste de la surface est laissé pour le marché hebdomadaire.

Selon, Loudjani Khaled, président de l’APC de Béni Maouche, l’idée de la création d’un marché couvert a germé il y a belle lurette: «Nous avons un marché hebdomadaire, se tenant chaque mardi, lequel est parmi les plus importants de la wilaya. Les gens font les emplettes pour stocker des produits afin de les consommer durant la semaine.

De là nous est taraudée l’idée de créer un marché quotidien qui permettrait aux gens de faire des achats tous les jours afin de consommer des produits frais», a-t-il dit.

«Nous avons, alors, fait l’essentiel en délimitant la superficie du projet. L’étude du projet a été faite ainsi que la fiche technique, et le dossier, bien ficelé, a été déposé auprès du service du commerce de la wilaya.

On est dans l’attente de l’inscription du projet», a ajouté notre interlocuteur qui a souligné, par ailleurs, que ce marché couvert, qui ouvrira 7j/7, y compris durant les jours fériés, sera bénéfique à plus d’un titre pour la commune du fait, qu’outre la disponibilité des produits frais, il serait doté de 50 locaux pour jeunes.

Ce qui jugulera, ou du moins diminuera, le nombre de chômeurs, sans oublier concurrence qui engendrera des prix raisonnables, conclut-il.

L. Beddar.

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