Les marchands ambulants squattent les trottoirs

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Comme un peu partout ailleurs, le commerce informel a investi le chef-lieu de la commune d'Aghbalou, situé à 60 km à l'Est de Bouira.

En effet, des dizaines de marchands ambulants squattent, chaque jour, les trottoirs de cette localité en y vendant essentiellement des produits alimentaires, comme les fruits et légumes, la volaille, les poissons…

En l’absence d’un marché couvert réglementé, cette situation donne toute la latitude à ce genre d’activités de prospérer et d’échapper à la fiscalité, estiment des citoyens.

Ce marché noir est considéré comme un pis-aller par des centaines de ménages, en ce sens, comme cité précédemment, il n’existe pas un marché réglementé et aménagé dans les normes dans ce plus grand village de Kabylie.

«Et puis, avoir un étal de fruits et légumes ou de sardines à portée de mains dans mon quartier n’est pas une si mauvaise chose, puisque cela m’épargne des déplacements», affirme une mère au foyer.

«Mais un marché informel porte toujours préjudice à l’économie local », lui rétorquera, pour sa part, un riverain. Dans le même contexte, il est à relever les conséquences pour le moins « néfastes », selon les dires de certains villageois, qu’induit l’activité des tenants d’étals de diverses marchandises au niveau de cette localité, lesquels, une fois qu’ils « lèvent le camp », laissent, sur place, des détritus et des déchets, comme des fruits et légumes avariés, des plumes mélangées avec du sang de volailles abattues, des poissons putréfiés…

Ce qui crée un véritable problème de santé publique. Laissant échapper des odeurs fétides, ces déchets laissés par ces marchands ambulants s’accumulent en fatras dans les rues les alentours. Par ailleurs, ce n’est malheureusement pas le seul problème créé par ces marchands, qui squattent les trottoirs. En effet, ils provoquent aussi avec leurs étals « débordants » des embouteillages et des bouchons en perturbant la circulation automobile à certains endroits du village.

Y Samir.

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