En attendant les nouveaux programmes…

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À l’instar des autre communes rurales, Ighram attend qu’on veuille bien lui affecter de nouveaux programmes FONAL.

«Nous avons distribué, au cours de l’année 2015, un quota de 438 aides à l’auto construction. Depuis, nous n’avons rien obtenu», relève M. Ibaliden, premier magistrat de la commune. D’après cet édile communal, les demandes de souscriptions ne cessent d’affluer vers les services de la municipalité.

«Nous avons entre 400 et 500 demandes en attente. Les demandes sont transmises, au fur et à mesure, aux services de la direction du logement», fait-il savoir, indiquant qu’aucun nouveau programme n’est encore annoncé, pour soulager la population.

Par ailleurs, le maire ne manque pas de soulever le problème de l’insuffisance de l’enveloppe concédée : «Les pouvoirs publics doivent faire une différence entre la plaine et la zone de montagne comme la notre, où le coût de la construction est nettement plus élevé», souligne-t-il, en suggérant, dans la foulée, la revalorisation du montant de cette aide, en le portant de 70 à 150 millions de centimes.

En dépit d’un engouement indéniable de la population pour cette formule de logement, le P/APC n’en relève pas moins l’écueil foncier, lequel empêche bien des villageois de postuler au FONAL : «Beaucoup de nos concitoyens sont exclus du FONAL, en raison de l’indisponibilité des assiettes de terrain.

Pour y remédier, l’Etat devrait songer à réserver un quota sur les logements sociaux construits à Akbou, au profit des citoyens d’Ighram », suggère-t-il. Des souscripteurs au FONAL, en attente de décisions depuis plus de deux années, s’interrogent pour leur part, sur la suite qui sera réservée à leurs demandes : «L’attente commence à peser, et aucune nouvelle ne se profile à l’horizon pour nous délivrer du doute qui nous taraude », clame un demandeur du village Taslent. Gagné par la lassitude et le désespoir, un autre postulant d’Ighram affirme : «Les années se suivent et se ressemblent. Avec la crise aigüe qui s’invite chez nous, il vaut mieux arrêter de cultiver des chimères quant à la relance du programme FONAL».

N Maouche.

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