L’intersyndicale autonome de la fonction publique menace de relancer la protesta dès la prochaine rentrée sociale. Réunis avant-hier à Alger, les 14 syndicats autonomes de différents secteurs de la fonction publique ont décidé de convoquer leur conseil national le 20 mai prochain, «pour réfléchir au mouvement de protestation à entreprendre à partir de la prochaine rentrée sociale», informent-ils.
Il sera également question, lors de ce conseil national, d’évaluer la marche organisée récemment par l’intersyndicale dans la wilaya de Béjaïa, à laquelle ont participé près de 10 000 travailleurs.
«La forme du mouvement de protestation à entreprendre sera arrêtée lors de notre prochain conseil national prévu le 20 du mois en cours», a souligné le président du conseil des lycées d’Alger (CLA), en l’occurrence Idir Achour.
Lors de cette réunion, les syndicats autonomes de différents secteurs de la fonction publique se sont, encore une fois, félicités de «la réussite de la marche nationale organisée le 1er mai dernier dans la wilaya de Béjaïa».
Ce syndicaliste a réitéré «la volonté de ses adhérents à aller plus loin dans la lutte syndicale afin de faire valoir leurs revendications». Il s’agit, notamment, de l’annulation de la réforme des retraites et la participation des partenaires sociaux à la préparation de la nouvelle loi de travail.
Sur ce dernier point, l’intersyndicale appelle le ministre de Travail, de l’Emploi, et de la Sécurité sociale à lui fournir une copie du nouveau code de travail. «Nous réclamons une copie de ce nouveau code au même titre que les syndicats de l’UGTA et les patrons qui l’ont reçue», a indiqué la même source.
Il y a lieu de rappeler que la plateforme de revendications de l’intersyndicale de la fonction publique s’articule, notamment, autour de l’annulation de la réforme des retraites et la participation du syndicat à la préparation de la nouvelle loi de travail.
Ces formations syndicales exigent, également, la révision de la grille des salaires et l’amélioration du pouvoir d’achat des travailleurs algériens.
L. O. Challal
