Madjid Djemai de Tizi-Gheniff décroche deux médailles d’argent

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Une autre fois, le médaillé de bronze des Jeux paralympiques de Rio de Janeiro d’août dernier, Madjid Djemai, natif de Tizi-Gheniff dans la wilaya de Tizi-Ouzou, s’est distingué au meeting international de handisport qui s’est déroulé à Marrakech (Maroc) du 4 au 6 mai derniers.

Cet athlète qui a participé dans la catégorie (T 37) dans deux courses, à savoir 800 et 1 500 mètres, a réussi à décrocher deux médailles d’argent respectivement avec un temps de 2 mn 7 secondes 12 centièmes et 4 mn 22 secondes et 70 centièmes.

«J’étais en pleine préparation lorsqu’on m’a appelé de la fédération pour rejoindre l’aéroport Houari Boumédiène pour rallier Marrakech. C’est pourquoi je n’ai pas pu faire des temps intéressants. Mais tout de même, je considère que cette participation est encourageante parce qu’elle est arrivée au bon moment.

C’est une expérience avant le championnat du monde qui aura lieu à Londres en juillet prochain», déclare cet athlète au lendemain de son retour de Marrakech. Madjid Djemai est tout de même satisfait de ces performances : «Je considère que ces temps obtenus sur ces deux distances sont importants pour moi parce que pas moins de dix-sept pays ont participé à ce rendez-vous dont le niveau a été très bon dans son ensemble», a-t-il ajouté.

À noter qu’au mois de mars dernier, il a décroché la médaille d’or au meeting d’Abou Dabi avec un temps de 2 mn 9 secondes et 10 centièmes devançant l’Algérien Sid Ali Bouzourine et le Thaïlandais Surasak Damchoom. Cet athlète qui est sur les traces du regretté Mohamed Allek promet beaucoup. «Je vise une place sur le podium en Angleterre.

À quelques mois de ce rendez-vous planétaire, je dois redoubler d’efforts et de compétitions pour être fin prêt. Des meetings comme celui-ci sont des occasions à ne pas rater», a-t-il estimé. En tout cas, à l’entendre parler, cet athlète est plus décidé que jamais pour marquer sa page d’histoire dans le handisport algérien qui, disons-le, honore chaque fois notre pays de la manière la plus belle, parfois même plus que les athlètes valides.

Amar Ouramdane

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