Site icon La Dépêche de Kabylie

Une dette de près de 2 milliards

Marquée par l’absence de deux membres de l’opposition, l’un du RCD et l’autre du FFS, la toute première réunion de l’Assemblée communale de Seddouk s’est tenue, dans l’après-midi de mercredi dernier, à la salle des délibérations de la commune. Suggérée d’emblée par le P/APC, l’installation des commissions pour parachever le processus de mise en place de tous les organes de gestion de cette assemblée, comme le prévoit le code communal, a été rejetée de fond en comble par les deux membres de l’opposition, arguant que ce point n’est pas prévu dans l’ordre du jour. Ce refus a conduit à de vifs échanges entre certains partisans de la coalition et ceux de l’opposition, ce qui a failli dégénérer plus d’une fois. C’est le chiffre effarant de 19 000 000,00 DA de dettes antérieures mis sur le tapis par le président APC qui a fait baisser la tension. Dans cette dette, 13 000 000,00 DA concernent Sonelgaz et 6 000 000,00 DA constituent diverses factures émanant des fournisseurs. “Nous avons plus de 19 000 000,00 DA de dettes antérieures que nous ne pouvons régler qu’après leur transfert sur l’exercice 2006 et nous avons aussi 5 000 000,00 d’excédent en ce moment pour éponger une partie de ce passif”, a informé le maire. Cette proposition a été votée à l’unanimité comme d’ailleurs l’état des effectifs pour 2006. Le reste a concerné certains litiges entre la municipalité et les particuliers. A ce titre, les membres ont convergé sur la préférence des arrangements à l’amiable au lieu de s’en remettre à la réglementation. Les débats ont été clôturés sur l’urgence de trouver un terrain d’assiette pour un nouveau cimetière car l’actuel serait saturé, a estimé le premier responsable de la commune qui a profité de l’occasion pour faire part à ses pairs des démarches entreprises auprès de la wilaya dans ce cadre. “Le wali nous a donné son accord de principe pour le transfert d’un terrain domanial indispensable à l’implantation d’un nouveau cimetière”, avait-il précisé à ses pairs.

L. Beddar

Quitter la version mobile