Le projet de la pénétrante vers l'autoroute Est-ouest traverse de nombreuses terres relevant de la commune d’Aït Yahia Moussa.
À cet effet, de nombreux propriétaires terriens ont été expropriés. Certes, si au début des oppositions ont été enregistrées, car ces propriétaires terriens étaient septiques par rapport à leur indemnisation et au prix du mètre carré ainsi que celui accordé aux arbres fruitiers notamment les oliviers, les choses sont rentrées dans l’ordre car l’actuel chef de daïra, M. Abdelmadjid Tabet, a pu tout de même régler de nombreuses situations. « Nous avons tenu de nombreuses réunions avec les concernés.
En tout cas, de nombreux problèmes ont été réglés », a-t-il déclaré. Selon nos informations, l’argent vient d’arriver dans les comptes de ceux dont tout a été en réglé. « Il y a ceux qui ont reçu déjà leur dû », confiera un habitant de Tafoughalt. À entendre d’autres sources, les situations sont réglées les unes que les autres. « J’attends que mes indemnisations me soient versées incessamment », dit un autre exproprié.
Par rapport à ceux dont les habitations seront démolies, les propriétaires exigent qu’elles soient évaluées à leur juste valeur. « On ne va pas quand même mettre sur le même pied d’égalité une habitation d’un milliard de centimes avec un gourbi. Ce sera injuste », estimera un citoyen de Tachtiouine.
Il est à noter que l’itinéraire de cet axe autoroutier a été modifié à plusieurs reprises, justement pour éviter de toucher certaines habitations, lorsque cela était possible. Pour le moment, il n’y a presque pas d’oppositions. Ce qui rassure le groupe chargé de la réalisation de ce projet structurant ô combien indispensable pour désenclaver définitivement cette région d’une part, et d’autre part, pour relier toute la wilaya de Tizi-Ouzou à l’autoroute Est-ouest.
Pour le moment, l’opposition qui persiste est celle des habitants de Maâmar qui demandaient depuis le mois d’août dernier le déplacement d’un viaduc de plusieurs centaines de mètres qui survolera leurs habitations. À ce sujet, la situation n’a pas changé d’un iota depuis leur première manifestation.
Concernant l’avancement des travaux, une meilleure cadence est donnée ces derniers temps pour mener à terme ce projet même si les délais contractuels initiaux tirent à leur fin. On croit savoir que ceux-ci seraient prorogés de quatre autres années.
Amar Ouramdane