Le chemin vicinal de Sanana passant à proximité du village Aït Slimane, à Tizi-Gheniff, vient d’être coupé à la circulation routière, alors qu’il n’a été aménagé, en béton bitumeux, que depuis peu.
Et pour cause, le 2 mai dernier, un bulldozer, qui terrassait à cet endroit – dit Agueni Inijwal – a provoqué l’affaissement d’un talus, construit à cet endroit.
«Effectivement le chemin de Sanana a été coupé à la circulation par le bulldozer ramené par les villageois, pour agrandir l’aire de jeux, alors que nous leur avons refusé l’autorisation de faire passer le bulldozer sur la chaussée qui venait, tout juste, d’être aménagée.
Ils n’ont fait qu’à leur tête, alors que le conflit, qui oppose les villageois à l’APC, est encore devant le tribunal», déclare le premier magistrat de la localité, en l’occurrence M. Saïd Mansour.
Ce dernier a ajouté qu’une autre plainte allait être déposée à leur encontre, alors que la SDC ferait de même, «d’autant qu’un poteau électrique peut s’effondrer d’un moment à un autre», précise-t-il.
À rappeler qu’il y a quelques mois, l’APC de Tizi-Gheniff avait introduit une action en justice contre le comité de village d’Aït Slimane, non seulement pour avoir «séquestré deux engins de terrassement, qui effectuaient des travaux au niveau de l’aire de jeux, l’un appartenant à un entrepreneur privé et le second à l’APC, mais également pour diffamation».
Essaid Mouas
