Ce qui caractérise cette opération et invite les passants à la curiosité, c’est le fait qu’elle soit particulièrement orientée vers les écoliers du premier âge (8 ans-12 ans) par l’entremise de leurs chefs d’établissements qu’on a voulu sensibiliser sur la mission de la protection dans la vie, et notamment son chapitre “prévention”, générale une façon d’amener l’enfant à prendre conscience des risques qui pèsent sur lui ou des dangers qu’il risque de faire encourir aux autres par son imprudence. A l’intérieur de l’unité, dès les premiers pas, le responsable de cette meême unité, un capitaine, accueille les visiteurs avec beaucoup de cordialité. Notons la présence du P/APC de M’chedallah, du S/G de daïra, représentant le chef de daïra, ce dernier étant en convalescence depuis qu’il a été victime d’un accident de la circulation.Cette occasion fut aussi celle de l’attribution d’une promotion à l’un des agents de cette unité. Il s’agit d’un adjudant-chef pour un grade de sous-lieutenant, en la personne de C. S.La cour était pleine d’écoliers venus en rangs, encadrés par leurs enseignants.Pour la circulation, le foyer de la structure s’est vu transformé en salle de réception où les visiteurs étaient invités à prendre un gâteau et une boisson gazeuse en guise d’hospitalité, geste assez significatif et caractéristique de nos traditions. Tous les agents de l’unité étaient habillés de leur treillis (tenue de fonction). Dans le hangar étaient exposés les différents équipements dont ils (les pompiers) se servaient lors de leurs interventions face aux simples équipements variés, selon la nature de l’opération de sauvetage à effectuer.A toute l’équipe, nous souhaitons bon courage et bonne chance dans l’accomplissement de leurs différentes missions, hautement humaines et auxquelles ils se consacrent avec dévouement et abnégation.Il est une certitude que personne ne fait face de son propre gré à des situations de sinistre, lors d’une opération de sauvetage. Les (les pompiers le font quelques fois en se risquant eux-mêmes et assez souvent avec des efforts psychologiques défrayant l’ordre. Certes, les agents de la Protection civile sont formés pour leurs missions,. Ils sont techniquement et physiquement préparés et dotés d’outils. Mais est-ce suffisant ?Combien de leurs semblables (les humains) ne peuvent pas oser un regard sur les accidents, et particulièrement de la circulation ! Ils fuient ainsi tout de crainte d’être choqués, voire traumatisés par une vue effroyable ? Eux (les pompiers), ils ont fait de ces situ ations leur activité habituelle.Combien d’autres fuient aussi la moindre étincelle ! Rappelons, au passage, les épisodes d’incendie de forêt pendant lesquels tout le monde guettait l’ombre d’une fraîcheur afin de se soustraire à la chaleur suffocante en ayant présent à l’esprit que d’autres étaient engagés sur le front en se battant d’arrache-pied comme de vaillants guerriers pour le salut des autres, beaucoup plus car eux-mêmes misaient leur vie à tout instant.Espérons enfin de voir nos structures et institutions mises en valeur et valorisées en situation d’une certaine performance car cela ne ferait qu’améliorer les prestations publiques, protection ou autre, et ce ne serait qu’au bénéfice de tous et du citoyen en particulier.
DJ. Meghras