«C’est un mauvais perdant !»

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Après son élection sur la liste indépendante «Initiative citoyenne», à l’issue des législatives de jeudi dernier, Braham Bennadji, ex-maire de la commune de Tinebdar, a animé, mercredi dernier, dans sa permanence sise rue de la liberté à Béjaïa, une conférence de presse.

Interpellé au sujet des déclarations de Hamid Ferhat, candidat malheureux de la liste «Citoyens libres» qui a accusé l’administration d’avoir «détourné et comptabilisé au profit de la liste «Initiative citoyenne» un grand nombre de voix», le conférencier répondra que ce n’était pas l’objet de la conférence.

Il ajoutera néanmoins : «Chaque candidat avait ses observateurs dans tous les bureaux de vote. Les PV de dépouillements ont été dressés en public, et Hamid Ferhat est tout simplement un mauvais perdant».

Reprenant le fil de l’ordre du jour de sa conférence, il appellera toutes les bonnes volontés de la wilaya, entre mouvement associatif, P/APC et autres, à unir leurs efforts pour défendre les intérêts de la wilaya.

Il promettra par ailleurs de «verser 10%» de son salaire de député au profit d’un «fonds de solidarité à destination des familles démunies des militants de Tamazight». Il exprimera ensuite, en son nom et au nom de ses colistiers, sa gratitude et ses remerciements à toutes celles et à tous ceux qui lui ont «accordé leur confiance».

Exprimant par ailleurs son respect pour les partisans de l’abstention, il s’engagera à «défendre et à mettre en œuvre l’ensemble des principes qui ont motivé mon implication dans le scrutin».

Revenant sur le faible taux de participation, il expliquera que c’était «un message très clair des citoyens aux tenants du système». Il poursuivra en assurant : «En tant que député, je disposerai de plus de poids pour défendre les intérêts de la wilaya de Béjaïa qui est marginalisée».

Il promettra de «demander des comptes notamment concernant le CHU dont les travaux n’ont pas encore démarré à ce jour, la pénétrante autoroutière qui risque de s’arrêter à mi-chemin, le dédoublement de la voie ferrée renvoyé aux calendes grecques et bien d’autres projets structurants qui n’existent que sur le papier».

B. Mouhoub

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