Conférences-débats et dépistage au menu

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Le métier de sage-femme est considéré comme l'un des plus nobles dans les professions médicales.

Cette « donneuse de vie », comme se plaît-on à la nommer, a été au centre d’un « hommage planétaire », le 5 mai dernier, puisque c’est cette date qui lui a été consacrée chaque année.

Cette journée est l’occasion de (re) découvrir ce métier, de rendre hommage aux femmes qui le pratique et montrer, par la même, leur importance au sein de la société. Aussi, cette journée mondiale de la sage-femme est célébrée pour renseigner le grand public sur la richesse de ce métier, les compétences nécessaires et la diversité dans ses activités quotidiennes.

Reconnue comme profession médicale, la formation nécessite 5 années d’études dont un an de médecine. La sage-femme surveille la grossesse, suit son évolution et gère l’accouchement. Et c’est dans cette optique que l’association sociale d’aide aux malades et aux nécessiteux « Tafath », basée à Ouzellaguen, a tenu à marquer d’une pierre blanche cette Journée.

À cet effet, les membres ont concocté un programme qui se résume en l’animation de conférences-débats sur les thèmes qui tournent autour de ce métier. Ainsi, pour la journée d’hier, l’association « Thafath », en collaboration avec l’EPSP de Seddouk, a organisé une série de conférences-débats, à l’école primaire « Aberkane Mohand » d’Ouzellaguen, avec la participation de plusieurs médecins de la santé publique.

Les thèmes abordés par les conférenciers tournaient autour de la lutte contre le cancer du sein, la prise en charge des risques de la femme enceinte, le dépistage du cancer de l’utérus, l’utilisation du stérilet et la prise en charge des cas de morsures avec le risque rabique, indiquent plusieurs sources.

Pour la journée d’aujourd’hui, soit le 14 mai, il est prévu l’organisation, à partir de 9h30, d’une campagne de dépistage du cancer de l’utérus au niveau de la polyclinique d’Ouzellaguen.

Syphax Y.

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