“Nous ne jouons pas assez de matchs, faute de moyens”

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La Dépêche de Kabylie : Parlez-nous de votre ligue, a-t-elle évolué depuis sa création ?ll Farouk Djaballah : C’est toujours une “petite” ou une “jeune” ligue, c’est selon, elle tourne avec 7 clubs affiliés ou l’équivalent de 200 athlètes. Nous assurons un championnat par équipe et pour les 3 catégories -10, -12 et toutes catégories, soit 14 joueurs par équipe avec la présence obligatoire d’une fille dans l’équipe. En termes d’objectifs, nous nous sommes fixés une accession d’un de nos clubs et au moins 3 titres de champions d’Algérie.

Mais les champions vous en avez déjà ?ll Oui, avec notamment Ghanem Yasmina qui est championne d’Algérie en titre, ou Slimani Anis avec lequel nous avons réussi deux titres de champion d’Algérie et qui a gardé ce titre à 2 autres reprises après son départ de Bgayet, c’est aussi un joueur qui a fait les championnats du monde. Beddar Kahina est aussi une athlète dont on peut se targuer de son titre de vice-championne d’Afrique. Nous visons bien entendu d’autres.

On a l’impression que la discipline est figée, et qu’on ne constate aucune évolution notable ? ll Pour parler d’évolution, nous devons d’abord évoquer la question des moyens. Notre ligue est le parent pauvre du sport, elle reçoit 50 mille dinars en guise de subventions, ce qu’elle recevait il y a de cela une décennie. Nous avons quatre clubs Amnay de Tizi El Korn, le NCB, CHESS et Afara El Kseur qui évoluent en nationale II dont les besoins s’estiment en centaines de milliers de dinars. Pour parler de progression et d’évolution, il nous faut beaucoup plus, pas seulement de moyens, mais aussi de compétition et de matchs, car cela les clubs ne peuvent se le permettre, et c’est l’un de leurs plus gros problèmes.

M. Oulhadj

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