Les transporteurs privés, conventionnés avec l’APC pour assurer le transport scolaire dans de nombreuses communes de la wilaya, menacent de recourir à la grève.
Et pour cause, leurs factures ne sont pas payées à temps. En effet, et n’ayant reçu aucun sou depuis des mois, ces transporteurs, au nombre de seize, ont saisi par écrit le chef de daïra, «pour solliciter son intervention en vue de solutionner ce problème devenu récurent».
Ces transporteurs demandent «leur dû dans les plus brefs délais, sans quoi ils ferraient recours à la grève». «Si nous n’avons pas de réponse claire dans quelques jours, nous arrêterons cette prestation de service. En tout cas, ce n’est pas la première fois que nous tombons dans une situation pareille», déclare l’un de ces contestataires.
«Pourtant, ajoute ce dernier, le contrôleur financier a signé les factures depuis le mois de décembre dernier». Devant ce retard, les responsables locaux, déplorent ces transporteurs, jettent la balle dans le camp du receveur communal. «Nous travaillons légalement. Nous nous ne sommes pas obligés d’aller quémander notre dû (…)
Il faut que nos responsables sachent que nous avons énormément de charges à régler. Si nous n’arrivons pas à nous acquitter de toutes les dépenses inhérentes à notre activité, nous n’avons qu’à garer nos fourgons dans nos garages », fulmine à un autre transporteur. À noter que certains transporteurs, qui se sont retrouvés dans une telle situation, ont recouru à la justice.
En ces temps de vaches maigres, ces transporteurs sont contraints à recourir à de telles conventions, affirment-ils. « L’activité a quelque peu diminué et c’est pourquoi nous devons combler ce manque avec ces conventions. Sinon, il n’y a pas vraiment grand chose à soutirer, d’autant plus que nos routes sont difficiles », conclut notre premier interlocuteur.
Amar Ouramdane

