Suite à une réunion de leurs représentants avec les autorités locales, mercredi dernier, les chauffeurs de taxis individuels ont décidé de surseoir à la grève à laquelle ils avaient appelé.
Il y a quelques jours, en effet, les concernés avaient transmis une plate-forme de revendications, détaillant ‘’les entraves auxquelles ils font face et que les autorités locales doivent prendre en charge’’. Selon Oumoussa El Hamid, président de l’association des chauffeurs de taxis (UNACT), les chauffeurs de taxis individuels de la commune d’Azazga réclament l’attention sur divers problèmes que les autorités, qu’il remercie au passage, promettent de régler dans les plus brefs délais. «Tous les points ont été passés en revue et débattus afin de les solutionner par les responsables», affirme notre interlocuteur. Les chauffeurs de taxis d’Azazga, comme ceux de diverses communes, se plaignent principalement des taxis clandestins. «Ceux-ci nous prennent notre clientèle, alors que nous payons nos impôts. Ils exercent à tous les moments de la journée et entrent souvent en conflit avec nous, provoquant des querelles et bagarres à répétition», déplore un chauffeur. Par ailleurs, les «taxis collectifs (fourgons de transport) qui devaient, suivant une promesse des autorités, être déplacés vers la gare, continuent d’encombrer la station», ajoutent les taxieurs. Ces derniers demandent également que la station des «taxis-ville», actuellement «entre les mains des fraudeurs», soit exploitée par les taxis portant le numéro 61, qui souhaitent sa délocalisation pour en faciliter l’exploitation. Les propriétaires de véhicules particuliers sont aussi indexés. «Nos stations sont souvent squattées par des véhicules particuliers, malgré nos multiples réclamations auprès des autorités locales », ajoutent les concernés. Les esprits semblent apaisés présentement, en attendant que les promesses soient tenues. «Pour le moment, nous nous engageons à geler notre grève dans l’attente d’une satisfaction globale de nos revendications», termine par le président de l’UNACT.
A. O. T.