«C’est un hommage qui m’a ému, a résumé toute ma carrière et a confirmé que le public m’apprécie toujours! On me pousse à revenir à la chanson, Pourquoi pas? La chose mérite réflexion tout de même et le retour ne doit pas être brutal. Mais pour le concert proposé durant le mois de ramadhan, je dirais non», tels sont les propos du chanteur Slimani, à l’issue de l’hommage qui lui a été rendu dans la journée du samedi dernier, à la maison de la culture Mouloud Mammeri.
Ils étaient nombreux à venir (majoritairement de Ath Yanni et notamment du village natal du chanteur Agouni Ahmed) assister à l’hommage au chanteur qu’ils adoraient durant les années soixante. La grande salle de spectacles de la maison de la culture Mouloud Mammeri était pleine. L’ouverture a été faite par le jeune artiste Farid Taboudat, qui chanta l’une des chansons de Slimani «Mini-jupe», un effet vestimentaire en vogue à l’époque que les filles portaient sans complexe. L’orchestre était celui de l’atelier de musique chaâbie de la maison de la culture. D’autres jeunes artistes se sont succédés sur le plateau pour apporter un plus à cet hommage en chantant certaines chansons de Slimani. Samir Loucif dans « Ikhak wulis yahval », Ahcène Adjroul dans « Aygh silhadra médène », puis une chanson du Cheikh El Hasnaoui que Slimani aime toujours entendre : « Intas Adyas ». Pour clôturer l’hommage, l’homme à qui il est dédié chanta «Walanaghd meden». Les chansons furent alternées par des remises de cadeaux et de diplômes aux participants.
M.A.Tadjer
