«Ahcène Taleb a lutté au sein du Mouvement culturel berbère, il a lutté contre les pesanteurs pour redonner à la langue amazighe les moyens de son développement. Il a consacré toute son énergie à la reconnaissance de cette langue et pour l’avènement d’une chaire de berbère au sein de l’université, pour lui permettre de s’épanouir. C’est notamment ce dessein qu’il visait en préparant une thèse de berbère à l’Inalco de Paris. Thèse que des contraintes économiques l’ont empêché de mener à terme. Sa vie durant, que ce soit professionnellement ou dans les rapports sociaux, il a porté haut les valeurs humaines les plus vertueuses. Il ne se trouvera personne de crédible pour contester que sa trajectoire est empreinte de probité, de modération, de sagesse et en même temps d’engagement désintéressé au bénéfice de la collectivité. Ahcène Taleb est un homme que la société doit honorer, que la société doit s’honorer d’honorer en rendant justice au combat d’un de ses plus honorables membres. Pour chacun, ce sera le message de la reconnaissance et la promesse que le combat pour la droiture n’est pas vain».
Propos recueillis par Hocine T.