L’élan mortifère des chasseurs de vie touche Manchester

Partager

S. Ait Hamouda

L’attentat qui a ébranlé Manchester avant-hier et touché des jeunes a certainement ému le monde. Des chérubins, pour la plupart, sont partis s’amuser et ont fini qui rejoignant le trépas, qui blessé, plus ou moins, sérieusement. Qui a commis ce forfait, sans doute des jeunes nihilistes, qui ont juré de contrer la vie et ses joyeusetés. Leur existence n’a de sens que de contrarier la joie, parce que chez ces gens-là on ne fête pas la joie, on ne célèbre pas la vie, on ne jubile pas de tout et de rien. C’est la tristesse, pleine et entière, la noirceur radicale, c’est l’obscurité totale pour prétendre au paradis, le leur. Est-ce cela l’Islam, telle que nous l’ont appris nos parents ? Que nenni. Mais ces jeunes radicalisés sont plus victimes qu’autre chose. Qu’il en ait de ceux qui croient en un Dieu qui n’aiment pas les fêtards et qui s’attaquent à des innocents, par vengeance, par haine, par jalousie ou pour d’autres raisons que la raison n’assimile pas, ne se comprend pas. Ils passent à l’action et résultat à l’arrivée : 22 morts, une soixantaine de blessés, des familles éplorées, des amis désarçonnés, des proches à la tristesse ineffable, tout cela au nom d’une religion de paix, qui dicte l’amour, qui prône l’attachement, le bien pour le prochain et exhorte l’humain à aimer les enfants. Cela écrit, nul ne peut décider de ce qui est bien ou mal pour les vivants en dehors de Dieu, et Lui Seul peut décréter ce qui convient ou pas à l’homme. Lorsqu’ un jeune, ils le sont du côté des victimes comme des assassins, décide de s’exploser, qui le lui a ordonné, qui le lui a conseillé, qui le lui a soufflé ? Un homme qui a, lui, tout compris. Un homme qui n’a rien saisi des recommandations du Créateur et qui les a pervertis au point où ils tuent des innocents. Cela dit, il y a des limites à ne pas transgresser, l’islamophobie, parce que c’est ce que recherchent les auteurs de ces assassinats. Ce sont les ennemis de Dieu et de ses créatures, humains, animaux et végétaux, et ils ne pourront pas attenter à la vie tant que l’humain ne tombe pas dans leur jeu mortifère.

S. A. H.

Partager