C’est l’une des associations les plus actives à l’échelle nationale. Son bureau de Tizi-Ouzou est à pied d’œuvre depuis vendredi dernier pour venir en aide aux veuves et aux orphelins. Il s’agit de Kafil El Yatim. «Nous avons lancé l’opération « couffin ramadhan de l’orphelin », depuis déjà une semaine. Nos bénévoles s’activent pour faire parvenir ces colis à toutes ces familles avant le début du mois sacré», nous répondra M. Mourad Sekhi en sa qualité de président du bureau de wilaya de cette association caritative. Interrogé sur le nombre de parts à distribuer durant ce mois, il nous apprendra qu’il y a deux vagues à effectuer. «Concernant ce premier quota, nous avons prévu de distribuer 1123 couffins dans 38 communes. La distribution a commencé à M’Kira, puis elle a touché Tirmitine, Ath Douala… En tout cas, nous aurons tout acheminé à ces familles d’ici vendredi», nous expliquera notre interlocuteur. Dès la deuxième semaine du mois de carême, la deuxième phase sera lancée. «Ce sont des couffins qui contiennent toutes les denrées alimentaires nécessaires de base», ajoutera-t-il. Par ailleurs, l’association compte organiser aussi une opération de circoncision pour une vingtaine d’enfants. «C’est une tradition dans notre association. On organise ces opérations durant toutes les fêtes religieuses», dira-t-il. En outre, selon notre interlocuteur, pas moins de 850 trousseaux seront distribués à ces enfants à l’occasion de la fête de l’Aid El Fitr. «Au niveau de notre association, les actions ne sont pas sporadiques parce qu’il faut savoir que nous sommes sur le terrain à longueur d’année. D’ailleurs, dès que le mois de Ramadhan sera fini, nous continuerons notre programme en organisant des sorties de détente pour ces enfants, et puis ce sera le début de l’année scolaire qu’il faudra aussi préparer. Nous travaillons sans répit. D’ailleurs, je tiens à remercier non seulement tous nos partenaires, tous les donateurs et toutes les âmes charitables, mais aussi nos bénévoles qui ne se lassent pas d’être aux côtés de cette frange de la société ô combien vulnérable», conclura M. Mourad Sekhi.
Amar Ouramdane
