Une consultation vient d'être lancée par l'APC, pour l'étude d'un projet de salle de soins et de deux logements au village Imlikchène.
En effet, cette décision a été prise en assemblée, afin de demander cette structure. «C’est un village qui nécessite cette infrastructure, d’autant plus que ses villageois font des kilomètres jusqu’au chef-lieu de commune Tighilt Bougueni pour de petits soins», nous confie une source proche de l’APC. On croit savoir qu’un terrain a été déniché pour accueillir ce service. «C’est un projet tant réclamé par les habitants. Il est quand même important de renforcer la couverture sanitaire dans nos villages», précise la même source. Certes, de telles structures sont indispensables dans nos villages, malheureusement, on constate ces dernières années qu’elles sont laissées à l’abandon. Nombreuses sont celles qui n’ont pas de personnel. «Parfois, dès que l’infirmier en poste part à la retraite, il n’est pas facile de le faire remplacer de sitôt», regrette un habitant du chef-lieu. Devant tous ces manques, certaines de ces structures sanitaires de campagne sont livrées à elles-mêmes, subissant des dégradations de tous genres. Dans cette commune rurale, la couverture sanitaire est toujours insuffisante, quand on sait que même la polyclinique du chef-lieu présente des carences en matière de prise en charge des patients. Faut-il aussi revenir sur le cas de la maternité rurale qui n’a jamais fonctionné. «Nous avons tenté de la faire fonctionner, mais nos tentatives ont buté sur d’énormes problèmes. Pourtant, la structure existe, et même au départ, elle avait un équipement de base. Nos parturientes font des kilomètres jusqu’à Draâ El-Mizan ou encore Bordj Menaiel (Boumerdès) pour accoucher», rapporte cet ancien élu au sein de l’assemblée populaire communale de cette municipalité rurale. Il faudrait tout de même redéployer ces maternités rurales dont l’importance n’est pas à démontrer en ces temps de vaches maigres, où un simple accouchement chez le Privé revient à plus de cent mille dinars. Il est, donc, temps de revoir l’organigramme et l’importance de ces structures de santé de proximité afin de les rapprocher des citoyens.
Amar Ouramdane

