Les cent vingt logements sociaux lancés pour certains d’entre eux depuis presque dix ans sont à l’arrêt.
Selon le maire de cette municipalité, M. Merzouk Haddadi, leur situation est inédite. «C’est un problème épineux», nous confie-t-il. Pour cet édile communal, la balle est dans le camp de l’OPGI. «Le marché a été résilié avec l’entreprise, mais le contentieux n’est pas encore réglé. D’ailleurs, personne ne peut pénétrer dans ce site. Nous allions implanter dernièrement un poste électrique dans les alentours, l’entrepreneur a dépêché sur les lieux un huissier de justice, nous interdisant toute pénétration dans ce périmètre jusqu’à ce que le problème soit définitivement résolu», nous explique-t-il au sujet de cette situation. Par ailleurs, il est à noter que ce programme a été notifié en 2014, juste après qu’il eut atteint les 70% d’avancement. «95 citoyens ont eu leurs décisions. Ils attendent ces logements depuis maintenant près de quatre ans. En tout cas, nous appelons tous les responsables concernés à se pencher sur ce problème, afin d’éviter des actions de rue. Dernièrement, les bénéficiaires avaient décidé de fermer le siège de l’APC. Il a fallu que j’intervienne pour les calmer», souligne-t-il. Sur ces 95 logements attribués, quarante d’entre eux ont été repris à une cadence très lente alors que rien n’est engagé dans les 55 autres. «Pourtant, tous les réseaux sont à côté des immeubles. Je rappellerai que lors de la visite du wali en novembre dernier, toutes les explications nécessaires lui ont été données. Nous estimons qu’il est temps que tous les organismes conjuguent leurs efforts pour débloquer cette situation, afin de livrer ces logements aux bénéficiaires et à ceux attendants les autres unités», conclut le P/APC.
Amar Ouramdane

