Marche nationale le 7 juin à Béjaïa

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La colère s’amplifie chez les postiers. En effet, en signe de protestation contre la non-prise en charge de ses doléances, le SNAP (Syndicat national des postiers) prévoit l'organisation d'un sit-in suivi d’une marche nationale le 7 juin prochain, dans la wilaya de Béjaïa.

Cette marche s’ébranlera depuis le siège de la direction générale d’Algérie-poste jusqu’au siège de la wilaya de Béjaïa, a signifié le chargé de communication de ce syndicat, Tarek Amer Khouja. «Aujourd’hui le mur de la peur a été brisé par les postiers, et la mobilisation va en grandissant», lit-on dans un communiqué publié par cette entité syndicale. Ce mouvement de protestation intervient après un autre organisé, avant-hier, devant le siège de la direction générale d’Algérie-poste à Bab Ezzouar (Alger). Dans le même document, le SNAP «salue les postiers venus des différentes wilayas pour prendre part au sit-in observé devant le siège de la direction générale d’Algérie-Poste à Bab Ezzouar, pour exiger le respect des libertés syndicales et la réintégration de Younsi Amar». «Le SNAP remercie les adhérents du CNAPESTE et du CELA qui se sont déplacés pour manifester leur soutien», peut-on encore lire dans le même communiqué. Ce syndicat a, en outre, dénoncé le fait que «le directeur d’Algérie-Poste ait encore une fois choisi de faire la sourde oreille et de fermer toutes les portes du dialogue, en refusant de recevoir une délégation du SNAP». «Cette attitude, poursuit-on, reflète la logique du déni qu’adopte la direction d’Algérie-Poste à l’égard du SNAP». Les syndicalisent en veulent pour preuve la dernière sortie médiatique du directeur général, qui, selon eux, «a fait l’étalage de son ignorance sur les colonnes d’un quotidien francophone concernant le Snap, où il dément formellement l’existence notre syndicat », a déploré la même source. Il y a lieu de souligner que les postiers affirment lutter «pour exiger la réintégration de leur camarade Younsi Amar et tous les syndicalistes licenciés ». Ces protestataires exigent également «le respect et l’application des décisions de justice, le respect des libertés syndicales et réclament un travail décent et une vie digne ». Le syndicat national autonome des postiers a, dans ce sens, appelé les postiers «à se mobiliser et à resserrer les rangs pour mettre un terme à ces pratiques faites de menaces, d’intimidations et de harcèlement administratif».

L O Challal.

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