Les bancs publics vandalisés !

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L’incivisme des citoyens et le laxisme des services de l’APC de Bouira prennent de l’ampleur. Et pour cause, la quasi-totalité des bancs publics installés ces dernières années à travers plusieurs quartiers du chef-lieu de wilaya ont été vandalisés.

D’autres bancs ont été complètement supprimés de l’espace public. Pour ce qui est des raisons ayant poussé les gens à détruire ces biens publics, nul n’est en mesure de répondre avec certitude. Si les uns détruisent ces bancs pour s’emparer des blanches de bois, d’autres commettent ce forfait pour empêcher des groupements devant leurs immeubles, ou que des inconnus ne viennent s’asseoir dans leurs quartiers. Au quartier des 120 logements, il y a quelques années, plusieurs bancs ont été vandalisés quelques jours seulement après leur installation. La cité des 126 logements, mitoyenne au stade Bourouba Said, a connu le même scénario. Des dizaines de bancs ont été détruits. C’est devenu un phénomène. Les personnes âgées et tout individu voulant se reposer ne trouvent pas ou s’asseoir. «Nous n’arrivons pas à comprendre. La commune installe les bancs et des citoyens viennent les saccager. Et nos quartiers et jardins publics deviennent insupportables. Nous demandons aux autorités locales d’intervenir», a déclaré un habitant de la ville de Bouira. Il faut souligner que les services de l’APC ont procédé récemment à la remise en l’état de quelques bancs qui entourent une cours au niveau de la cité des 126 logements. Les habitants du quartier espèrent que l’opération de réhabilitation de ces équipements touche l’ensemble de la cité pour offrir, notamment aux personnes âgées, un endroit pour passer les fins d’après-midi et les soirées d’été. «Il faut que les gens prennent conscience de l’utilité de ces bancs et de les préserver. C’est notre bien commun», ajoute un sexagénaire. Les espaces qui ont été aménagés au niveau de plusieurs quartiers ne sont plus entretenus. Face aux actes de vandalismes qui se sont perpétrés, les autorités locales continuent de faire la sourde oreille.

Massinissa A.

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