À l'approche de la saison estivale c'est toujours cette "ritournelle" situation peu amène de pénurie de l'eau potable sur les réseaux de l'AEP qui revient à chaque fois.
En effet, l’eau devient rare sur les réseaux de distribution, à cause de la chute du niveau des eaux souterraines des forages, ou de la baisse du débit des sources captées. À cela, il faut ajouter l’état déliquescent et vétuste dans lequel se trouvent les conduites de transport de l’eau, en proie aux récurrentes fuites. S’agissant de la commune de M’chedallah, le problème du manque d’eau touche presque toutes les localités, et ce à des degrés variables. Le cas de la petite ville de Raffour est édifiant, où la cité des 120 logements se trouve aux prises avec une pénurie d’eau qui dure depuis plusieurs jours. Les habitants de cette cité populeuse sont au bout du rouleau à cause de cette situation qui les harasse, d’autant qu’ils ne voient pas arriver la solution à ce lancinant problème. Toutefois, ce qui agace encore plus les habitants, c’est le fait de ne pas pouvoir disposer de l’eau dans les robinets en ce mois de Ramadhan, où la demande sur cette denrée vitale s’accroît significativement. En attendant un éventuel règlement de cette pénurie, les autorités locales de M’chedallah procèdent, depuis quelques jours, déjà à l’alimentation en eau potable de ladite cité par moyen d’un camion-citerne. Les résidents de cette cité attendent toujours avec des jerricans l’arrivée de cet engin pour avoir leur ration d’eau. Image d’un autre temps.
Y Samir.
