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Quand l’APC et l’EPSP de Boghni se rejettent la balle

Les habitants de Tachtiouine et des hameaux environnants, dont le nombre s'élève à plus de trois mille âmes ne savent plus à qui s'adresser. Leur salle de soins a été fermée depuis le mois de février dernier.

En effet, après qu’une commission eut été diligentée sur les lieux, il a été décidé de la fermer parce qu’elle ne pouvait plus servir comme telle, d’autant plus que de l’eau des infiltrations tombaient même sur la tête des patients, alors que la peinture avait elle, perdu des couleurs aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. «Depuis, nous n’avons aucune réponse. Car, jusqu’au jour d’aujourd’hui, on ne sait pas encore qui prendrait les travaux en charge. Est-ce l’EPSP de Boghni ou l’APC?», s’interroge un membre du comité de village. Ce dernier nous rapporte que ces deux institutions se jettent la balle. «Chacun jette la balle dans le camp de l’autre. Mais ce sont les citoyens qui sont pris dans cet engrenage, parce qu’ils font des kilomètres moyennant des dépenses supplémentaires pour se rendre au chef-lieu communal, même pour changer un pansement alors que les mamans doivent aller faire la queue à la polyclinique pour faire vacciner leurs enfants. Nous attirons l’attention de tous les responsables sur cette situation qui perdure depuis maintenant presque cinq mois», enchaîne le même interlocuteur. Il est à signaler que l’infirmière qui y exerçait est maintenue au centre de soins du chef-lieu. «Le problème de personnel ne se pose pas parce que, déjà il y avait une infirmière qui y travaillait. La bonne nouvelle est que l’infirmier parti en retraite depuis des années a remis les clés du logement. C’est une raison de plus de faire accélérer sa réhabilitation pour soulager tant de patients et de malades qui n’ont pas les de moyens de se faire soigner ailleurs», conclut le même membre. Le comité de village interpelle en premier lieu le maire, pour dégager une enveloppe afin d’engager les travaux, et dans le cas contraire le directeur de l’EPSP de Boghni, qui devrait agir auprès de sa tutelle afin que cette salle de soins reprenne ses prestations comme avant.

A. O.

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