Menace de grève à la rentrée scolaire

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La prochaine rentrée scolaire s’annonce plutôt chaude et perturbée. En effet, outre l’intersyndicale de la fonction publique, qui appelle à la reprise des mouvements de protestation, les adjoints de l’éducation menacent, à leur tour, de boycotter la prochaine rentrée scolaire.

En effet, la Coordination nationale des adjoints de l’éducation, affiliée au Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE), menace de reprendre la protesta dès le 3 septembre prochain. Un mouvement de protestation qui sera appuyé par un méga rassemblement à Alger, «en signe de protestation contre la non-satisfaction des doléances de cette catégorie de fonctionnaires», soutient-on. La coordination veut dénoncer à travers ces mouvements «le sourde oreille du ministère de l’Éducation dans le règlement du dossier des corps en voie de disparition». Ces contestataires déplorent, en outre, les «dysfonctionnements contenus dans le décret exécutif n° 08-315, portant le statut particulier des fonctionnaires appartenant aux corps spécifiques de l’éducation nationale et le décret n°12-240, modifiant et complétant le premier». La coordination des adjoints de l’éducation incombe la responsabilité de ces actions de contestation à la tutelle. À signaler que les revendications de ces employés de l’éducation tournent autour de «la régularisation de la situation des adjoints, ainsi que des adjoints principaux de l’éducation à travers leur promotion du grade de base à celui de superviseur de l’éducation, en laissant le soin au ministère de trouver la meilleure formule, dans le but de mettre fin définitivement au système actuel des grades», exigent-ils. L’organisation a soulevé, également, «la nécessité d’annuler le contenu de la circulaire 003 qui concerne le grade de superviseur de l’éducation, en revalorisant l’expérience professionnelle sur la base de 10 ans et de 20 ans, afin de prétendre au grade de conseiller de l’éducation». Le SNTE demande également «la création de nouveaux postes pour les conseillers de l’éducation et les conseillers formateurs de l’éducation, comme cela a été fait pour le corps des enseignants».

L O Challal.

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