Avis partagés sur les sujets

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Les candidats au BEM ont entamé, hier, les épreuves de cet examen décisif qui ouvre les portes du lycée.

Au premier jour, les candidats ont affiché des avis mitigés sur les sujets abordés durant la matinée. Des collégiens, rencontrés devant les portails d’entrée de certains centres d’examen à Alger, ont estimé que le sujet d’arabe, «était facile». «C’est un bon début. Je suis satisfaite, car les questions étaient faciles», a lancé une candidate. Et à une autre de lui emboiter le pas : «Je pense que le sujet a été abordable pour les candidats qui ont bien préparé cet examen». En revanche d’autres candidats affichaient mois de satisfaction. Questionné sur le sujet de la physique, un collégien, visiblement déçu, dira : «C’était un peu difficile, car les questions étaient compliquées», alors que sa camarade, elle, dispose, sourire aux lèvres: «Il a été très abordable et facile». À rappeler, par ailleurs, que le coup d’envoi de cet examen a été donné à partir de la wilaya de Mascara pour la session du matin, et de Saïda pour la session de l’après-midi par la ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghabrit. Cette dernière a assuré que le gouvernement a mis en place tous les moyens nécessaires afin de garantir la sérénité et la stabilité durant cet examen. Mme Benghabrit a, également, appelé à mobiliser l’opinion publique «contre tous ceux qui veulent porter atteinte à la crédibilité des examens». Elle a rappelé que le programme du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, «vise à améliorer la gouvernance du secteur de l’éducation et à atteindre une école d’excellence». Elle a également assuré que la prochaine rentrée scolaire sera marquée par une « nouvelle étape » à mener avec le concours de tous les partenaires sociaux. Au total, ils sont 566 221 candidats, dont 51,58% filles, à passent cet examen durant trois jours. À noter que les résultats seront annoncés le 27 du mois en cours. Les élèves qui auront obtenu une moyenne égale ou supérieure à 10/20 accèderont automatiquement en classe de première année secondaire, sur la base de la moyenne décrochée à l’examen national et celle de l`évaluation continue de l’année.

Samira Saïdj

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