Le chantier de la daïra s’éternise

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En construction depuis plusieurs années, le nouveau siège de la daïra d’Ain El Hammam n’est pas près de voir le jour. Le chantier, interminable, a fini par faire partie du décor, créant de surcroît des désagréments à la population dans ce quartier très fréquenté de la ville.

Les marches d’escaliers, un lieu public, reliant le siège de l’APC au boulevard du premier Novembre sont fermées à la population depuis le début des travaux. Un constructeur privé qui avait également détruit une partie de cette traverse (escalier) a vite remis en état la partie le concernant alors que le tronçon restant est toujours encombré de gravats, interdisant tout passage. Les citoyens devant se rendre au boulevard du premier Novembre sont donc contraints de faire un long détour. « Même si c’est un projet d’utilité publique, les bâtisseurs n’ont pas le droit de priver la population de cette traverse » disent-ils, insistant sur cette situation qui dure depuis longtemps. La rue colonel Amirouche qui longe le chantier, en contrebas, reçoit toutes sortes de désagréments. L’eau de la source ex « transat » coule à l’air libre le long de la chaussée devenue boueuse, été comme hiver. Le stationnement des voitures sur le bas côté ajouté au débordement du chantier en face, réduisent la chaussée au strict minimum, contraignant de la sorte les véhicules de passage à des manœuvres délicates. Si les étages, vus de loin, ont été crépis et peints, le rez-de-chaussée est toujours en travaux tout comme le mur d’enceinte et les marches d’escaliers extérieurs devant mener vers le hall d’entrée. Beaucoup d’autres menus travaux restent à faire avant que les ouvriers ne s’occupent du béton et éventuellement du carrelage de l’entrée de l’édifice. On espère seulement que l’entreprise ne partira pas sans remettre aux citoyens le raccourci qu’elle leur a interdit des années durant. En attendant, les employés de la daïra continuent de travailler dans d’anciens locaux datant de la colonisation. Les bureaux d’un autre âge, avec des murs lézardés et humides, la toiture plusieurs fois rafistolée tout comme un mur de soutènement menaçant de s’écrouler, sont autant de signes apparents d’une bâtisse en décrépitude. C’est dire que pour de meilleures prestations et un accueil du public dans des locaux décents, la livraison de la nouvelle daïra ne doit pas s’éloigner indéfiniment.

A.O.T.

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