L'état du réseau routier dans la commune de Tamokra, située à 90 kms au Sud-ouest de Béjaïa, «laisse vraiment à désirer», estiment les habitants de plusieurs villages de la municipalité.
Cette localité est parcourue, d’Est en Ouest, par le chemin de wilaya n° 23 (CW23), qui ne bénéficie malheureusement pas de travaux d’entretien, d’où son état peu reluisant. Le CW23 est le seul axe routier important que compte cette commune rurale, lequel communique avec le chef-lieu communal d’Akbou vers l’Est et la commune d’El Maïn dans la wilaya de Bordj Bou Arrérid à l’Ouest. Cependant, les chemins qui desservent les villages situés dans cette commune se trouvent dans un état déliquescent, à cause de la dégradation de la couche bitumeuse et de l’absence de travaux d’entretien et de réhabilitation. En effet, les accès qui mènent vers les villages de Bicher, Tizi Aïdel, Touffirt, Taourirt et Boukerdous se trouvent en proie à l’usure et à la vétusté. Les dernières intempéries qu’a enregistrées la région ont mis à mal davantage ces chemins détériorés, avec l’envahissement de la chaussée par les eaux pluviales et la boue. L’absence de caniveaux et de fossés, notamment dans les zones inondables de ces chemins a provoqué, durant la tombée des dernières pluies, un déferlement inquiétant des eaux qui ont charrié avec elles des couches de cailloux et de fange sur l’asphalte ou ce qui en restait. «Il nous est difficile d’emprunter ces chemins délabrés et tortueux sans slalomer entre les trous et les crevasses. Les cahotes et les secousses se produisent à chaque fois que je passe par un segment vétuste de la route qui communique entre mon village et le CW23. Cela sans évoquer les multiples virages dangereux qui jalonnent ce chemin !», déplore un habitant du village Touffirt.
S. Y.