La formation professionnelle, des hauts et des bas

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Le premier point débattu lors de la première journée de la plénière a concerné le secteur de la formation professionnelle. Le rapport établi par la commission chargée du dossier a fait ressortir les aspects négatifs. En effet, la quasi-totalité des points enregistrés après étude et débats de ladite commission portent des signes d’insatisfaction. Les termes et expressions “L’incapacité”, “La non-explication, “Le manque”, “L’inexistence”, “La non prise en charge”… sont, à cet égard, significatifs et révélateurs d’une situation loin d’être réjouissante.La batterie d’arguments avec laquelle est venu le directeur de la formation professionnelle et par le biais de laquelle il a tenté de minimiser l’ampleur des griefs, n’a pas réussi à convaincre totalement les élus de l’hémicycle. A ce sujet, l’exemple de la fermeture de certaines sections et du centre de formation Lakhdaria est éloquent. Comme l’est le manque flagrant de spécialité dans le domaine agricole d’autant plus que la région se targue d’en faire sa vocation première.L’autre point obscur demeure les moyens adéquats pour une sensibilisation conséquente des élèves de l’enseignement général, en vue de les inciter à intégrer la formation professionnelle non pas en tant qu’élèves exclus des lycées et CEM. Comprendre par là que “les centres de formation ne doivent pas être la poubelle de l’enseignement général”. Par ailleurs, il a été question de “valoriser” certains métiers dits “intermédiaires” pour reprendre l’expression du wali, telle la plâtrerie, la plomberie sanitaire… vue que la wilaya souffre d’un manque flagrant. A tel point que le premier magistrat de la wilaya a cité l’exemple de la résidence universitaire où, pour les travaux de ce genre, on a dû faire appel à des plâtriers de Boumerdès.Cela étant dit, la wilaya de Bouira n’est pas totalement à la marge dans le domaine de la formation professionnelle puisqu’elle possède d’ores et déjà un institut national, 14 centres et 4 annexes. A ces acquis, viennent s’ajouter 6 centres en cours de réalisation. Mieux encore, une nouvelle filière et pas des moindres, viendra se greffer à d’autres déjà existantes, il s’agit de la “mécatronique”, un jumelage de la mécanique générale et de l’électronique, une branche issue des dernières technologies de pointe, dont sont dotées les voitures de création récente. Toutefois, l’enseignement de cette filière est subordonnée à l’existence de formateurs qui auront à l’enseigner. C’est pourquoi un groupe d’enseignants est désigné pour acquérir et transmettre les nouvelles connaissances de cette discipline.

B. Mechoub et Hafidh B.

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