Les habitants de plusieurs villages d’El-Adjiba, commune sise à 26 km à l’Est de Bouira, dont Azaknoun, Iherqan et Lmadersa, se plaignent encore et toujours de l’absence d’éclairage public dans leur localité depuis plus d’un mois. Ainsi et selon les habitants du village Azaknoun, ce réseau est hors d’usage, et dès la tombée de la nuit, les rues et allées de la localité sont plongées dans le noir total. Situation qui complique tout déplacement des habitants la nuit, surtout en ce mois de Ramadhan, où les sorties nocturnes sont plus fréquentes. Toutefois, confient nos interlocuteurs, une partie adjacente de ce réseau de l’éclairage public a été restaurée il y a de cela quelques mois. Mais cette restauration n’a pas tenu longtemps avant de tomber en panne à nouveau. «Nous avons interpellé les services concernés à maintes reprises mais en vain. À chaque fois, ils nous promettent d’intervenir puis plus rien. Pourtant ça ne va pas coûter grand-chose aux autorités locales pour réparer un câble électrique usé en deux endroits, ou procéder au remplacement des ampoules défectueuses», regrette Ali, l’un des résidents d’Azaknoun. Pis encore, le sentiment d’insécurité est d’autant plus accru chez les habitants de ces différents villages. Cette situation à laissé s’installer un climat de peur et de crainte, qui contraint ces mêmes habitants à éviter toute sortie nocturne. Les rares à courir le risque de s’aventurer dehors la nuit sont obligés de recourir aux torches et autres sortes de lampes. Celles-ci ont d’ailleurs de beaux jours devant elles, à moins que l’éclairage public ne soit restauré. «Je suis contraint de me munir d’une torche quand je sors la nuit, soit pour aller au centre-ville ou à la mosquée d’à côté», s’est plaint un autre riverain de Lmadersa. Ajouter à cela d’autres impacts néfastes dus à l’absence d’éclairage, dont la recrudescence des actes de vandalisme, et le phénomène des chiens errants. Des bêtes que les habitants croisent de jour comme de nuit et qui véhiculent toutes sortes de maladies, dont la rage. Ce sont là autant d’entraves qui empoisonnent la vie des riverains lesquels demandent aux responsables municipaux, qui ont pourtant été interpellés à maintes reprises, de prendre en charge les doléances soulevées.
Aziz C.
