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Du béton bitumineux pour les chemins vicinaux

Deux chemins vicinaux, en l’occurrence ceux des villages Ihaddaden et Tamadakht Ouemour, viennent d’être revêtus, au grand bonheur des usagers. Si pour le premier village précité, ce sont seulement les villageois qui bénéficient du confort de ce bitume, car le chemin en question est sans issue, en revanche, pour l’autre route de Tamadakht Ouzemour, ce sont quasiment tous les citoyens de la daïra de Maâtkas, voire plus, qui vont pouvoir emprunter cet itinéraire qui donne sur le chemin de wilaya N°128, reliant Boghni à Tizi-Ouzou. Il faut dire que cet axe routier, qui prend naissance depuis l’agglomération d’Afir (chef-lieu des 15 villages d’Iverkouken), est érigé sur une pente qui longe tout le village de Tamadakht Ouemour, ce qui rend le drainage des eaux pluviales un véritable casse-tête chinois en raison de l’obstruction volontaire des ouvrages d’évacuation (regards et caniveaux) par des riverains. «Je crains que ce tapis (béton bitumineux) ne puisse tenir longtemps en raison de l’incivisme de certaines personnes qui ne redoutent ni de la dégradation de ce chemin et encore moins la rigueur de la loi, en obstruant les sorties des eaux pluviales !», s’indigne, en substance, un transporteur de Berkouka. En outre, il convient de souligner que plusieurs autres chemins revêtus déjà depuis des lustres sont dans un état de dégradation avancé. Aussi, et de l’avis des Maâtkis, les bretelles permettant d’éluder le chef-lieu de daïra pour les usagers, telles celle dite «la piste», menant du chemin de wilaya 147 au lieu-dit «Ighil Issiwene» vers le village Cherkia, et celle menant du carrefour de Bouhamdoune vers Iazithen, sont aussi à viabiliser en priorité, et ce pour désengorger la ville de Maâtkas qui étouffe des embouteillages et des encombrements, plus particulièrement durant les heures de point. C’est dire qu’en termes d’aménagement dans le domaine des travaux publics, beaucoup reste encore à faire au niveau des deux communes de Maâtkas.

C. A.

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