Massa Bouchafa fait son show à Ath-Leqsar

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Après plus de vingt ans d’absence sur la scène locale, la chanteuse kabyle Massa Bouchafa marque son retour dans la commune d’Ath-Leqsar par l’animation d’un gala exceptionnel, avant-hier soir, à la placette du village appelée communément Stade communal. En effet, des milliers de citoyens se sont déplacés en masse pour honorer celle qui a été la première grande star à porter la robe kabyle de cette région et à la faire découvrir aux autres régions du pays. La perle du Djurdjura a tenu, elle aussi, à honorer son public local en portant une robe kabyle noire d’Ath-Leqsar, merveilleusement travaillée. Massa Bouchafa n’a, d’ailleurs, pas eu de peine pour chauffer ce grand public et qui, dès sa première chanson, a mis le feu au stade communal. Une ambiance ‘’électrique’’ a régné lorsque la chanteuse a interprété sa chanson phare Ithvir et d’enchainer directement sur une chanson de son nouvel album Yedja-yi. Elle a interprété merveilleusement d’autres titres tout aussi agréables, à l’image de A yath zman, Matufid agma khir-iw, Tayri, Tamurtiw. Massa était très applaudie par le public, qui était déjà emporté dans une grande ambiance à travers ces chansons rythmées. La chanteuse a tendu le micro plus d’une fois au public qui répétait avec-elle les textes de ses chansons. C´était, d’ailleurs, les moments de l’apogée du spectacle que Massa Bouchafa mettait à profit pour se livrer à sa deuxième passion, la danse. Avec sa superbe robe kabyle, Massa Bouchafa a donné un véritable cours de l’art très apprécié qui est la danse kabyle. Le show a pris fin vers minuit. La chanteuse n’a pas manqué, d’ailleurs, de rendre un vibrant hommage aux piliers de la chanson amazighe, dont Matoub Lounès, Kamal Hamadi, Noura. Massa n’a rien perdu de son énergie ni de son enthousiasme. À noter pour la fin que ce gala a été organisé dans le cadre de la troisième édition du Festival de la robe kabyle d’Ath-Leqsar, initié chaque année par le mouvement associatif local, dont la clôture est prévue aujourd’hui, samedi.

Oussama Khitouche

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