L’école de Tighilt Oukerrouche en fête

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Depuis sa création en 1900, l’école primaire du village de Tighilt Oukerrouche, premier établissement d’enseignement au niveau de tout le douar de M’Kira mais également de tous les environs, à savoir Aït Yahia Moussa ou Timezrit, n’a jamais connu une aussi ambiante fin d’année scolaire à l’initiative de l’association des parents d’élèves. «Tous les jeunes parents actuels que nous sommes, ainsi que nos grands et arrières-parents sont passés par les bancs de cette école. Donc, c’est un avec un peu de nostalgie que nous venons partager la joie de nos enfants», déclare M. Ali Rahmi, président de l’association, tout confus de s’exprimer devant deux de ses anciens enseignants, retraités depuis plusieurs années lesquels ont, à leur tour, tenu à féliciter ce jeune père «pour sa volonté et son grand esprit d’initiative». Ainsi, pour cette fête de fin d’année, ladite association a tenu à inviter, non seulement, tous les élèves et leurs parents, mais également les anciens enseignants. «Nous avons tracé un large programme en collaboration de la section locale de M’Kira de l’Organisation nationale pour la protection de l’enfance et de la jeunesse ONPEJ, qui aura à animer la scène avec ses deux clowns et sa chorale. Nous avons, également, prévu une remise des prix aux trois meilleurs élèves de chaque classe, comme nous allons honorer tous les élèves admis à l’examen de cinquième, dont le nombre s’élève à quatorze (sur dix-sept inscrits)», dira le président de ladite APE, en précisant que trois enseignants seront également honorés. «Nous allons également honorer M. M. Rachid Hassini, Rachid Beldjilali et Mme Louiza Ibari qui ne seront pas présents lors de la prochaine rentrée. Ils seront à la retraite», termine notre interlocuteur, très touché avant de regagner la grande salle du réfectoire de la cantine o&ugrave,; déjà de nombreux enfants dansaient devant leurs pères et leurs mères au rythme des chants diffusés par la sonorisation. «C’est vrai que c’est un moment de joie, mais empreint d’un peu tristesse», déclarent les enseignants honorés.

Essaid Mouas

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