Marche nationale le 20 juillet à Béjaïa

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Le syndicat national autonome des travailleurs de l’électricité et du gaz (SNATEGS) revient à la charge. En effet, il annonce une grève nationale pour le 20 du mois en cours. Les travailleurs de Sonelgaz ne semblent pas vouloir lâcher du lest jusqu’à la satisfaction de leurs revendications. «L’heure de vérité a sonné. Le bureau national appelle à une journée de grève nationale, le 20 juillet prochain, ponctuée par une marche baptisée ‘’Marche de la honte’’, dans la wilaya de Béjaïa. A cet effet, nous vous appelons à répondre par une participation massive pour faire parvenir notre voix aux hauts responsables et les sensibiliser autour de la gravité de la situation qui prévaut au sein de la société Sonelgaz, prise en orage par une poignée de personnes», lit-on dans le communiqué rendu public, hier, par le Snategs. Ce dernier se dit déterminé à continuer le chemin de la protestation pour se faire entendre et porter haut et fort ses revendications. «Les leadeurs syndicaux ont décidé de lutter par tous les moyens légaux pour le recouvrement de la dignité des travailleurs, jusqu’à l’ouverture d’un dialogue sincère autour de notre plateforme de revendications», a encore souligné le même document. Et d’ajouter : «Malgré toutes les difficultés rencontrées et les conséquences dramatiques enregistrées, les hommes libres demeurent debout dans plusieurs wilayas, font face avec courage et abnégation à la machine de la répression policière et judiciaire lancée par les responsables du groupe». Ladite organisation syndicale a réitéré son appel au Premier ministre pour qu’il prenne en charge les doléances des travailleurs. «Nous réitérons notre appel au Premier ministre, afin qu’il intervienne en urgence en faveur de notre noble cause, en instruisant les responsables du groupe d’ouvrir un dialogue sincère avec notre syndicat autour des revendications socioprofessionnelles légitimes des travailleurs, principalement le recouvrement de leur dignité», a encore indiqué la même source. Parmi les revendications mises en avant par les protestataires, figurent «l’augmentation de 50% des salaires, la promotion automatique après trois ans de travail, la fixation des primes de risques pour les travailleurs exécutifs et les agents de sécurité et des primes d’encouragement pour tous les travailleurs sans distinction».

Samira Saïdj.

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