S’il est vrai que lors de la visite du wali dans la daïra, en novembre dernier, la bibliothèque de lecture publique a été inaugurée par la directrice de la culture, il n’en demeure pas moins qu’elle n’est toujours pas opérationnelle. Pourtant, cette belle structure est indispensable dans cette grappe de villages, où il n’y a pas d’autres structures juvéniles opérationnelles, telles un foyer de jeunes. «Cette bibliothèque doit être mise en service dans les meilleurs délais possibles, afin qu’elle ne subisse pas de dégradations. Vous savez, au début des années 90, cette structure à côté, c’est-à-dire l’antenne de mairie, qui n’avait pas été mise en service à temps, a été squattée puis dégradée. Il a fallu déloger la famille qui l’occupait, puis procéder à une restauration à coup de millions de centimes. Nous craignons que cette bibliothèque subisse le même sort », confie une source proche d’un comité de village de la localité. Mais pour la faire fonctionner, il faudrait d’abord l’équiper. Or à ce jour, selon la même personne, elle n’est pas encore dotée du matériel nécessaire à sa mise en service. Cela dit, le problème de matériel ne se pose avec acuité, sachant que la directrice de la culture a promis de la doter en équipements essentiels. Ce qui poserait peut-être problème, ce serait le personnel parce que, faut-t-il le souligner, le statut de ces infrastructures n’est pas encore clair. Appartiennent-elles aux APC ou à la direction de la culture? A noter que pour la bibliothèque communale du chef-lieu, le personnel n’est recruté que dans le cadre du filet social. Et avec les instructions au sujet de la restriction des dépenses publiques, il n’est pas aussi facile de trouver un moyen pour doter ces structures d’un personnel.
A. O.